Comment les fakirs supportent la douleur ?
Lorsqu’on est enfant, on est véritablement fasciné par les images de fakirs allongés sur des tapis de clous. On se demande comment font ces êtres hors du commun pour supporter autant de douleur sans sourciller… A l’âge adulte, ces questions et cette fascination subsistent : comment les fakirs supportent la douleur ? Sont-ils des être supérieurs ? Ont-ils été touchés par la grâce de Dieu pour dépasser la douleur pendant que le commun des mortels pleure à la moindre égratignure ? La réponse se trouve dans les lignes qui suivent… Bonne lecture à vous !
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Comment les fakirs supportent la douleur : sont-ils des êtres supérieurs ?
On se demande souvent quel est l’ultime secret des fakirs. Comment font-ils pour s’allonger sur des dizaines de clous sans ressentir la moindre douleur, sans qu’aucun cri de souffrance ne sorte de leur bouche ? Sont-ils des extra-terrestres, ou bien des être à part touchés par la grâce de Dieu dès la naissance ? La réponse est sans équivoque : non, les fakirs ne sont ni des extra-terrestres ni des êtres divins. Ce sont des êtres humains dont le profil est similaire au commun des mortels. Mais alors, comment les fakirs supportent la douleur ?
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Une perception différente de la douleur
Ce qui fait la différence entre un fakir et nous-même, c’est la façon dont ces êtres perçoivent la douleur. Les fakirs sont des êtres humains normaux, capables de ressentir la douleur comme vous et moi. A force de travail, de persévérance et de concentration, les fakirs parviennent à s’extraire de la douleur. Cela appelle l’idée que dans l’expérience de la douleur, le corps et l’esprit sont intimement connectés. L’un ne va pas sans l’autre. Le fakir s’entraîne à faire abstraction des informations envoyées par son esprit à son enveloppe charnelle. Naturellement, l’esprit est tenté d’envoyer un signal d’alarme au corps : « tu as mal, c’est insupportable, c’est dangereux! ». A force d’expérience, le fakir parvient à faire taire ses pensées naturelles. C’est ce qu’on appelle le phénomène de décorporation. L’esprit du fakir se détache alors complètement de son enveloppe charnelle, qui peut s’apparenter à un simple morceau de viande sans âme ni sensation particulière.
Atteignant une sorte de transe, le fakir demeure immobile et insensible face à la torture qu’il s’auto-inflige. Cet état si particulier lui permet de mettre son esprit en pause, pendant que son corps conserve une apparence tout à fait normale.
Désormais vous savez pourquoi les fakirs supportent la douleur. A votre échelle, apprenez à détacher votre esprit des pensées liées à la douleur. Ces leçons inspirées des fakirs sont une source d’inspiration pour notre quotidien.
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