Apprendre à respecter la douleur des autres
Il faut beaucoup de maturité et d’empathie pour comprendre que les problèmes des autres sont importants. Ça n’a peut-être pas de sens pour vous, mais pour la personne en face, cela est bien réel. Il faut donc essayer d’être davantage ouvert d’esprit à ce sujet. Cet article vous donnera certaines clés pour comprendre comment apprendre à respecter la douleur des autres.
La douleur des autres est souvent sous-estimée
Avez-vous déjà vécu cette situation : vous partagez votre problème et vous sentez que l’auditeur sous-estime votre inconfort ? Par exemple avec des phrases comme « ne t’inquiète pas, ça va passer… », « ça n’est pas si grave », « moi si tu savais ce que je vis… », etc. Oui, probablement, car cela arrive très fréquemment.
Les gens sont très autocentrés, ils pensent souvent à eux-mêmes d’abord, ne se préoccupent pas tellement des autres, mais surtout pensent que leurs soucis sont les plus graves, les plus importants et les plus intéressants. C’est précisément la raison pour laquelle la douleur des autres est toujours sous-estimée.
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Si vous vous apercevez que vous faites partie de ces gens et vous souhaitez vous sortir de ce cercle vicieux, vous devez à tout prix apprendre à respecter la douleur des autres. Plus facile à dire qu’à faire…
Apprendre à être dans le respect de l’autre et de ses problèmes
La première chose à faire est d’essayer de développer votre empathie. Pour cela, il faut tenter de vous mettre réellement à la place des gens afin d’avoir un aperçu de la douleur des autres et de ce qu’ils peuvent ressentir ou traverser.
Les personnes qui viennent de mondes et de milieux différents peuvent parfois aussi avoir du mal à se comprendre. L’argent et les milieux sociaux variés peuvent être des obstacles à la compréhension de la douleur des autres ou de leurs émotions.
La deuxième étape est donc de laisser tomber les clichés et de sortir des préjugés. Quand une personne vous raconte ses malheurs, qu’il s’agisse d’un proche ou non, faites tomber vos barrières mentales et écoutez-le réellement. Ne le jugez pas et ne ramenez pas la conversation à vous.
Enfin, essayez de ne pas toujours parler de vous. C’est un phénomène extrêmement répandu : la plupart des gens sont des « moi je » et ne s’en rendent même pas compte. Pourtant, sur le long terme cela rend le contact et la « connexion » avec les autres difficiles.
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