Les 7 étapes du pardon
Comment pardonner à quelqu’un qui nous a menti, trahi, trompé ? Est ce un exercice insurmontable ou est-il à la portée de tous malgré le degré de souffrance ? C’est ce que nous allons découvrir dans cet article dédié aux 7 étapes du pardon.
Découvrez ici : Apprendre à pardonner.
Les étapes du pardon
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Décider de ne plus souffrir
L’étape primordiale au pardon est sans doute la décision consciente et inconsciente de ne plus souffrir. En effet, une victime a tendance a revivre le traumatisme de façon répétée jusqu’à s’empêcher pleinement de vivre. Il s’agit de mettre de la distance entre soi et l’agresseur. Ce qui peut être utile dans ce cas là est de déposer plainte à la justice. En effet comme le disait la philosophe Simone Weil « on ne peut pardonner que ce que l’on peut punir ».
Dans le cas, par exemple, d’une tromperie – là bien évidemment il n’est pas question de porter plainte mais la souffrance se fait sentir. Nous vous rassurons. Le karma s’en chargera. Il reconnait la faute et désigne le coupable comme un juge divin. Mais seule la victime, si elle le souhaite, peut pardonner.
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Reconnaître que la faute existe
Le passé ne s’efface pas. Il existe un mécanisme de défense qui consiste à refouler les émotions et les cantonner à l’inconscient. Ce n’est pas une méthode saine pour remédier à la situation. L’une des étapes du pardon est de reconnaitre la faute de l’agresseur et de nous libérer de ce sentiment de culpabilité ainsi nous retrouvons notre connexion à notre soi.
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Exprimer sa colère
Pour pardonner la victime doit reconnaitre la faute de l’agresseur et ressentir de la colère voire de la haine envers lui dans certains cas. C’est un moyen sain de libérer ses émotions et de ne pas s’enfermer dans une fausse culpabilité.Comme l’explique Gabrielle Rubin, « la haine est un sentiment très violent, que l’on ne peut pas faire disparaître. Si l’on n’est pas capable de la retourner contre son agresseur, on la dirige nécessairement contre soi », au risque de déclencher un processus d’autodestruction.
Dans les étapes du pardon il est quand même possible de faire ce travail de détachement en écrivant notamment sur un cahier tout ce que l’on ressent à l’intérieur et que l’on aimerait exprimer directement à la personne concernée.
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Cesser de se sentir coupable
La plupart des victimes se sentent paradoxalement coupables. Tenter de savoir quelle blessure de l’âme a été touchée : rejet, abandon, injustice, humiliation, trahison peut nous aider à prendre de la distance avec ce moi idéal, ce moi fantasmé qui nous fait tant culpabiliser. Répondre à cette question peut aider à « se disculper, c’est-à-dire à reconnaître que sa responsabilité n’est pas engagée », précise la psychanalyste Nicole Fabre.
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Comprendre celui qui nous a blessé
L’une des étapes du pardon consiste à se mettre à la place de celui qui nous a fait du mal, voila un exercice extrêmement difficile à faire mais pourtant nécessaire. Usons de notre empathie au sens psychologique du terme. Haine est ressentiment peuvent aider à pardonner dans un premier temps mais à long terme ne provoquent qu’auto-destruction. Se mettre à la place du coupable nous permet de réaliser ses faiblesses, ces mêmes faiblesses qui ont conduit à cet acte qui nous a blessé. Il s’agirait de ne « pas limiter un homme à ses actes aussi monstrueux soient-ils » comme le disait Paul Ricoeur.
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Prendre son temps
Le véritable pardon, celui qui vient du coeur et du plus profond de notre âme ne se fait pas en un jour vous l’avez compris. Il s’agit de procéder étape par étape pour transmuter le négatif en positif. Accorder son pardon trop vite serait un leurre et ne pourrait qu’endommager le processus. Il s’agit de prendre son temps, de bien analyser la situation et les émotions qui sont en jeu.
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Redevenir acteur de sa vie
Comment savoir quand nous avons véritablement pardonné ? Lorsque nous ne ressentons plus de haine et de rancoeur à l’encontre de celui qui nous a fait souffrir. Un autre signe indubitable que le pardon a été accordé est, selon Nicole Fabre, « le passage à l’acte, qui conduit au retour de la mobilité dans sa vie ». Le véritable pardon s’est s’agrandir à soi, c’est laisser entrer l’autre dans la paix et c’est ce qui nous donne le courage de continuer à être maitre de notre vie.
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