Être nous-même: une vraie démarche de guérison
C’est partant d’un constat que je vous oriente aujourd’hui à mieux observer ce qu’implique une vraie démarche de guérison: Être nous-même. Comme il m’arrive parfois de recevoir des patients qui sollicitent une séance, beaucoup oublient que cette démarche, ce pas vers soi-même, peut dérouter, mettre en relief des aspects grossiers ou des désirs que je prend mesure de mieux éclairer par la sagesse initiatique. Je m’inscris dans cette voie de transmission par mes dons de clairvoyance, de médiumnité spirite, pour transmettre une lecture et une compréhension plus profonde de l’âme et de ce qu’implique explorer cette étendue de possibilités par laquelle l’âme du monde oriente les âmes. Au-dessus et en nous, Dieu le Ciel, en dessous et tout autour de nous, le Monde de la Mère.
Être nous-même – Les forces instinctuelles primitives
Organisant les différents règnes de la nature, les multiples niveaux de conscience spirituelles, ainsi que les corps de matières, fonctionnent comme une intelligence par laquelle nous sommes soumises et aussi appelés à faire preuve d’inclination. Ce n’est pas un dogme, une secte, une religion, une entreprise, être nous-même c’est une œuvre façonnée à même l’art.. Poussé par l’intelligence contemplative, l’être humain se doit de préserver sa perspicacité pour que puisse se déployer les vrais enjeux de la vie naturelle, rayonnante de sa pureté, fidèle à son principe. Rien n’est en-dehors de la nature, mais celle-ci se doit d’être entendue, mise en abîmes et soufflée à travers les sillons des âges temporels.
Cette connaissance nous habite, se véhicule à travers nous et jaillit sans qu’aucun aspect de la nature humaine ne puisse en endiguer son exploration. C’est le fondement même de l’incarnation, des voies initiatiques, des différents courants religieux et de tout ce qui touche à l’expression.
Abonnez-vous à notre newsletter
Aimez-vous l'astrologie? Inscrivez-vous pour du contenu exclusif par email !
Bien qu’une sagesse naturelle cohabite avec nous, nous n’en sommes pas toutes et tous reliés de la même façon. C’est en ce sens que le rituel nous conduit à une forme d’émancipation de ce qui obstrue par un dépôt culturel, d’où l’exigence de vivre prend le pas sur le sens même du verbe. Ondes scintillantes et rayons lumineux conjugent l’éclosion de la conscience car en ritualisant notre vie, nous posons des jalons pour cheminer vers un sentier d’unité. Mais cela ne fait pas tout. La nourriture spirituelle doit être acquise au prix de savants sacrifices où progressivement certaines illusions vitales tombent et avec lesquelles nous avons momifiées nos différentes expressions du Soi-animal. C’est le dépouillement avant le bain ou c’est encore la mise à nue relative avant le mariage car alors la connaissance du principe vital ne trouve ses modes d’expressions que dans la connaissance de son expérimentation.
Nul besoin Être nous-même un savant reconnu ou même un sage cloîtré dans sa forêt pour le découvrir, puisque les champs d’expériences phénomènaux entrent en résonance avec notre voie d’apprentissage. Demandez de la nourriture et vous vous retrouverez à agir sur un plan par lequel sortir de sa bulle de confort octroie les bénéfices de son salut. Il nous faut nous atteler, sans pour autant courir. Il nous faut courir sans pour autant perdre de vue le sens. Et il nous incombe de mettre du sens dans ce qui a pour finalité un but bien précis. Visualiser, imaginer, créer. Création, créatures, Créateur.
Combien alors il est difficile que d’accepter mourir pour quelqu’un qui souhaite vivre son contrôle comme un sédiment durement acquis par son héritage. Il devient alors proie de ses propres jugements erronés, ne fait plus l’expérience de lui-même de la vie et tient pour noble le corps d’expression tout en oubliant sur quoi s’est fondée cette culture relative. Les symboles viennent alors révéler les principes naturels enfouis dans le cœur même de la psyché, revient alors les souvenirs et les mémoires exiguës par lesquelles ont jaillis les plus profondes aspirations naturelles du vivant. C’est au fond de nous, de notre culture, de notre expérience mais aussi de nos caractères que peut se découvrir avec parcimonie la vraie tradition usuelle qui sait rompre le pain de ses ferments le plus fondamentaux de l’universalisme, c’est le chemin d’exploration dont je vous invite à renouvellera l’appel.
A lire aussi :