Quelle est la relation entre l’hippocampe et estime de soi ?
Avoir confiance en soi est un défi pour la plupart des gens car c’est loin d’être inné. Et si en fait cette capacité était aussi liée à notre cerveau et à ses caractéristiques ? Cela changerait la donne. Découvrez dans cet article quel est le véritable lien entre hippocampe et estime de soi et comment le comprendre.
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Qu’est-ce que l’hippocampe ?
L’hippocampe est une tout petite région située dans notre cerveau. Elle fut découverte par l’anatomiste Giulio Cesare Aranzio au XVIème siècle, qui remarqua son étrange ressemblance avec le célèbre animal des mers.
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Mais ce n’est réellement qu’au début du XXème siècle que son importance fut découverte, lorsque Vladimir Béjterev mis en lumière le lien entre mémoire et monde émotionnel. Différentes recherches et études conclurent qu’en réalité hippocampe et estime de soi étaient étroitement liés.
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Hippocampe et estime de soi : quels sont les liens ?
Pour faire simple, étant donné que l’hippocampe et estime de soi sont en étroite relation, la capacité d’une personne à avoir confiance en elle ou non, est directement impactée par l’état et la taille de son hippocampe.
Ainsi, les personnes ayant l’habitude de faire travailler leur hippocampe (grâce à leur métier par exemple) ont un hippocampe plus gros et plus développé que les autres. C’est aussi le cas des personnes ayant un caractère plutôt joyeux, gai, optimiste et qui sont très entourées par leur proche ou leur famille. Il en va de même pour celles qui pratiquent une activité physique régulière (et secrètent donc beaucoup d’endorphines, l’hormone du plaisir).
L’hippocampe est donc une région évolutive, impactée par notre personnalité, notre caractère, nos qualités et nos défauts et surtout notre mode de vie.
Tout ce phénomène a en réalité une cause scientifique puisque c’est en lien avec l’amygdale, une région du système limbique, qui gère différentes émotions comme l’angoisse, la peur, le stress ou la sensation de menace. Chez certaines personnes, l’amygdale reste en sommeil et ne se manifeste que rarement : c’est souvent le cas des personnes ayant une haute estime d’elles-mêmes et une grande confiance en elles. De même, « l’absence de peur » facilite l’accès au bonheur.
Chez les autres par contre, si cette zone est souvent active, la peur et le stress peuvent prendre le dessus, ce qui au bout du compte conduit à un manque chronique de confiance en soi.
Ce circuit neuronal n’est pourtant pas figé dans le marbre. L’hippocampe est une région qui se travaille : votre capacité à avoir confiance en vous peut donc changer en s’améliorant ou en se dégradant avec l’âge et les expériences de la vie.
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