Hypocondrie névrotique : qu’est-ce que cela signifie ?
De nos jours, on emploie bien (trop) souvent le terme d’hypocondrie pour qualifier un individu exagérément angoissé au sujet de son état de santé. A-t-on toujours raison de qualifier d’hypocondriaque une personne qui s’angoisse de façon ponctuelle sur son bilan de santé ? Existe-t-il différents types d’hypocondries ? Qu’est ce qui se cache derrière le terme d’hypocondrie névrotique ? Notre article vous dévoile les dessous de ce trouble mental qui touche pas moins de 8,5 millions de français, et plus particulièrement les hommes d’une trentaine d’années au profil résolument urbain.
L’hypocondrie : le mal du siècle ?
L’hypocondrie est un mal qui ronge de plus en plus de français aux quatre coins de l’hexagone, avec une prédominance de personnes atteintes dans les grandes villes, Paris en tête. Elle peut se développer sous forme de crises ponctuelles, ou bien s’installer de façon chronique dans l’esprit et le corps de la personne malade. Tout le paradoxe et le caractère pernicieux de ce trouble mental qu’est l’hypocondrie réside dans le fait que la personne va véritablement ressentir dans son corps la présence de symptômes physiques, ce qui va la conforter dans ses certitudes.
Découvrez ici : Découvrez comment reconnaître un hypocondriaque !
Abonnez-vous à notre newsletter
Aimez-vous l'astrologie? Inscrivez-vous pour du contenu exclusif par email !
Qu’est-ce que l’hypocondrie névrotique ?
Dans le cas d’une hypocondrie névrotique, le malade est bel et bien conscient de sa maladie. Il affiche généralement des asthénies physiques et psychiques, des angoisses phalliques à propos de telle ou telle affection (en général il s’agit de maladies graves comme un cancer, le VIH ou encore une hépatite), ainsi que des tableaux hystériques. Au cours de ces crises d’angoisse, il ressent le besoin de voir d’urgence un médecin, ces crises peuvent être fréquentes et très pénibles pour l’entourage.
Comment soigner l’hypocondrie névrotique ?
Dès lors que le diagnostic est posé, il est impératif de mettre en place un processus qui permettra au malade de venir à bout de ce trouble mental qui gâche son quotidien et celui de son entourage.
Plusieurs méthodes sont possibles. Certains opteront pour une thérapie cognitive et comportementale. Ce type de traitement produit des effets bénéfiques et durables chez la majorité des patients atteints d’hypocondrie névrotique.
D’autres se tourneront plus facilement vers des psychothérapies. En réalité, il n’existe pas de remède universel pour venir à bout de ce syndrome handicapant. Chaque patient doit entreprendre sa propre démarche, qui se veut personnelle et unique.
Sachez également que la pratique régulière d’exercices physiques ainsi que des séances de relaxation et/ou de méditation peuvent aider le patient à se reconnecter au réel, et à reprendre confiance en son corps.
A lire aussi :