Indépendance : Comprendre son Importance
Touchons ensemble une aspérité de la montagne de conscience. L’individu. Car oui, s’il est bien un aspect à lever de ce voile qu’est l’ignorance c’est bien celui de considérer qu’en l’individu, l’entité indivisible, qui ne peut être retranchée d’elle-même, existe et demeure ce qui constitue un ensemble, le collectif, donc le collecté. Vous savez aussi bien que moi l’importance de se rapprocher de l’alchimie spirituelle, qu’elle est constitutive de nous-même, ne nous en amenuise ni son retranchement ni son amplitude. La plénitude de l’individu trouve son épanouissement dans l’infini du collectif. Vous le comprenez tout autant qu’il est évident de discerner que l’amour est relation avant tout. Que sans le concours de deux, l’unité n’a que pleinement peu son sens. Puisqu’alors se suffire à soi-même ne suffit pas forcément, il faut bien saisir l’importance d’indépendance. Car elle est un enjeu qui dépasse bien au-delà de tous états de causes ce qu’implique vivre ensemble fraternellement, librement et égalitairement.
Ces notions qui sont importantes pour beaucoup, en tout cas, très importantes dans notre nation française, bien que cela dépasse le règne seul de notre nation. Mais l’accent y est tout de même bel et bien sculpté sur le fronton de nos écoles et statuts publics. Oui, l’indépendance est une clef, une clef fondamentale de la notion d’interdépendance, car si interdépendance doit être accompagnée de nos usages communs, cela ne passe surtout que par l’individu, comprenez-le bien. C’est une vérité fondamentale aussi. Que nous défendons bien évidemment avec vigueur. C’est ce qui fait surtout que le champ personnel soit aussi fécond, c’est son universalité de langage, d’âmes et de cœurs. Du cœur où s’élève une flamme, triplicité unique où seul tout se suffit.
l’importance d’indépendance
Être indépendant c’est accepter l’incarnation. C’est ne pas se vouloir être un poids véritable, au-delà de la plainte. C’est agir, c’est effectuer les opérations nécessaires, c’est agir en toute confiance de son sort. Il ne nous glisse pas entre les mains comme le sable se dérobe à nos saisissements, nos attachements, nos impuretés. C’est aussi une liberté que de posséder par exemple un lit. C’est aussi une liberté que de se déposséder d’un corps. C’est aussi une indépendance enivrante que d’accepter se guider soi-même, elle comble des aspirations qui ne pourraient en être autrement, ni même parler un langage qui dépasse les stades de perfectionnement. C’est l’usage avant la formulation qui se découvre au profit d’une action désintéressée. C’est l’autonomie durant quelques souffles, car qui mieux que l’humain peut comprendre dans son stade actuel ce qu’est l’interdépendance que son amplitude est limitée par son propre champ d’actions ? C’est un bénéfice plus qu’une lutte, ou d’une révolution à produire pour espérer retourner les évènements à nos avantages, cela va plus loin que ingérer. C’est se nourrir du fruit d’autrui sans l’amenuiser et ainsi honorer son œuvre d’exécution. C’est ce qui fait ou parfois dépasse le sens du partage, c’est le fruit du partage qui dépasse la seule persistance de nos accaparements. On ne possède que ce que l’on rendra.
Abonnez-vous à notre newsletter
Aimez-vous l'astrologie? Inscrivez-vous pour du contenu exclusif par email !
Alors, comprenons bien le sens de la nourriture plus céleste. Ce genre de saveurs qui vont au-delà des productions seules, le goût du bonheur, c’est quelque part le goût du relationnel. Aussi, l’indépendance, c’est vivre, ou vibrer, en symphonie avec les autres, mais en passant d’abord par soi. Non pas la complaisance de soi-même, non, la réalité objective que nous sommes attachés les uns avec les autres, là où certains y voient une chaîne pesante, d’autres y découvrent un chapelet de perles disposées savamment et uniquement en tous états de causes que sont l’unité, l’amour et la lumière de la vérité.
Sagesse primordiale
L’indépendance, c’est se retrouver fébrile devant les enjeux de l’existence terrestre, la cité des hommes rencontre la cité du divin. Que l’on ne peut ni dénombrer ni démembrer. C’est cela la vraie cité des hommes et des femmes. Au-delà de tous les soupçons de la vérité, demeure la fidélité de l’alliance régénérée. Toujours en actions, toujours en œuvres concrètes de réalisations, toujours là, présent comme un jardin qui détiendrait son arbre de grandeur, quand nous sommes disposés à l’humilité présente. Rien n’amoindrit un homme ou une femme autant que son attachement à la croyance de la permanence dans l’impermanent.
Hormis ce qui demeure éternel, nous confondons trop souvent ces deux cités. Pensant même à tort qu’il y’a mélange impur là où existe une réelle marche vers l’évolution. Cela n’implique pas pour autant de se détacher entièrement des autres, cela est tout bonnement le seul compte de la désincarnation. La disparition de la cité des hommes est-elle en-dessous ou au-dessus de nous ? Je ne saurais répondre à ces questions avec l’écrit. Je pense plutôt que cela parle à une autre nature que nous-même. Qu’elle s’aboutit au-delà même de notre forme humaine. Que nous soyons présents en tant qu’humains ou disparaissant en tant qu’unité consciente, où se trouve le vrai bénéfice d’agir en toutes connaissances si nous ne savons pas discerner ce qui nous fait défaut ?
La lanterne de la sagesse nous éclaire.
Alors, prenant notre bâton de pèlerin, on use du peu qu’il nous puisse être possible dans ce que nous sommes ou parfois croyons être. Faut-il alors bien se garder d’agir en toutes connaissances de nos bons actes car sans cela notre indépendance demeure factice, éphémère, car le besoin de renouveler le souvenir ne suggère que notre propre abandon en ce qui est véritable. Encore une fois, nous respirons la force de la conscience libre. Cela se suggère mais ne s’impose pas. Cela s’autonomise mais ne s’ajoute pas à quoi que ce soit. C’est tel quel et pur dans son état, sans compter que sur notre propre force dynamique et consciente, bien qu’elle l’aboutit. Je crois ainsi pertinemment que nous sommes destinés à l’indépendance, quel que soit l’enjeu, c’est une volonté libre qui implique se parfaire, se perfectionner, idéaliser le but pour atteindre et affiner son tir. La flèche vise ses enjeux et ce sont les enjeux qui s’invitent quand nous leur laissons la disponibilité pleine et rassurante. Cela demande un choix, un goût du beau, une saveur éprouvée du bon, un parfum délicat de justesse, une synthèse faite par nous-même. Qu’est-ce qui fait fleurir dans le champ de la conscience hormis cette indépendance ? Une tare ? Je ne pense pas que cela soit si alambiqué dans la vie.
Une faute pécheresse ? Il serait fastidieux que d’accorder crédit entièrement à cela, car les jalons de la vérité ne sont posés que pour nous guider vers l’épanouissement, non vers le chemin du bûcher ou de l’affliction. Il serait cependant un peu trop naïf de croire que nous méritons tout et tout de suite. Que l’impatience de la vanité se doit de gagner ce qu’elle veut atteindre coûte que coûte, qu’importe le chemin, la destination prédomine. Et bien non. Comme il y a une inversion de la créature et du créateur, nous pensons à tort que l’être se situe dans la créature, mais cela est une idée, un parti pris uniquement. On peut aussi envisager la notion du non-être bien au-delà de la créature, car cela est constitutif, non un aboutissement. Je parle bien de la nature, de la dimension, de ce qui fait que nous soyons un dans une multitude. Notre singularité même héritée autant de relations que du bénéfique plan de structure établi hors de tous clivages.
La notion d’Humanité. L’indépendance de celle-ci se caractérise par ses individus. Comme dans le règne animal, bien qu’ils soient dotés d’un esprit groupe aussi, nous, nous possédons quelque part la lanterne de la vie à un niveau hissé au seuil de la finitude des principes humains. On se maintient droit dans la figuration même du principe de vie. Du cœur de l’âme vivante dans son bain d’expression. Du pain se lève par le levain, du levain qui fait éclater les petites bulles de vide qui demeurent figées avant qu’elles ne soient partagées. C’est cela l’harmonisation cosmique. Le bain d’amour. Le feu du creuset. Le bois du foyer. Le foyer de notre si chère humanité. Car il faut bien définir ce qui demeure d’éternité capable d’appréhender. Cela n’est pas une tare, comme je vous le dis, bien au contraire.
L’indépendance, c’est ce goût de la simplicité, de l’obéissance, de la délicate attention accordée à la vie en nous-même. C’est se détacher petit à petit de notre humanité sans la confondre ou la rendre moindre face à l’existence de celle-ci. C’est redorer l’image en nous-même de l’humain, d’être capable d’agir, en toute autonomie, sans pour autant perdre le flux persistant du partage nécessaire, qui ne doit ni être une obligation, ni même une défaillance de notre caractère. Nous nous devons de retrouver au sein de nous-même le sens véritable d’actions désintéressées pour espérer vibrer ce cœur même de la vie. Vibrez votre indépendance libre de tous soupçons et vous comprendrez très rapidement le sens véritable de ces quelques pensées que j’accorde vous partager. Mes vœux de bonheur vont vers vous.
MDS
A lire aussi :