Les principes du Bouddhisme, religion de paix et de tolérance
Le bouddhisme a commencé en Inde environ 500 ans avant notre ère, plus ou moins en même temps que Pythagore. Notre article vous fait découvrir les principes du Bouddhisme.
Cette philosophie de la vie a été révélée pour la première fois par les paroles d’un homme de noble origine (le fils d’un roi ou d’un rajah) qui a consacré sa vie à trouver le remède à toutes les épreuves et tribulations de l’homme, l’a trouvé et le leur a donné. Ainsi, c’est un homme et non un prophète qui a lancé cette religion sans Dieu, sans esprit, sans castes ni classes. Une façon de penser très influente et philosophique au Moyen-Orient et en Asie ; croyance pour laquelle, pour une fois, aucune guerre ni croisade n’a eu lieu.
Cette doctrine n’a été longtemps transmise que de bouche à oreille avant d’être écrite, plusieurs siècles après la mort de Bouddha, dans les textes des Canons, divisés en trois «domaines» (discipline, discours, dogmatique). Les principes du Bouddhisme : La voix du milieu
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C’est la première des révélations de Bouddha, ainsi appelée, car elle nous apprend à ne pas aller à l’extrême, l’une d’elles étant la quête du bonheur (dépendance au plaisir sensuel, qualifié par le maître de « vulgaire »). L’autre est placé sous le signe de l’humiliation (ce qui est « douloureux, indigne et sans profit »).
Bouddha a expérimenté ces deux états, le premier dans sa somptueuse jeunesse, l’autre, au cours de ses longues errances austères, avant son réveil. Ni l’un ni l’autre ne répondaient à sa quête de suspension de la douleur.
Les principes du Bouddhisme : Les 4 vérités
La raison principale derrière la parole de Bouddha est la mondanité de Duhkha (imparfaitement traduit par «douleur», et qui signifie souffrance, chagrin ou même misère). Ceci est démontré dans les 4 Nobles Vérités :
- « la noble vérité qui souffre » ;
- « la noble vérité qui est l’apparition de la souffrance » ;
- « la noble vérité qui est la fin de la souffrance » ;
- « la noble vérité qui mène à la fin de la souffrance ».
Les principes du Bouddhisme : Les 5 agrégats (ou composites) du lien
Leur somme, qui constitue le tout, est l’origine de Duhkha, notion qui implique difficultés et inquiétudes :
- L’agrégat de matière, qui correspond aux 5 organes sensoriels que sont : l’œil, l’oreille, le nez, la langue, le corps ;
- L’agrégat de sentiment, qui regroupe tous les sentiments agréables, désagréables et neutres que l’homme ressent avec ses contacts physiques et mentaux avec le monde extérieur ;
- L’agrégat Perception, qui représente des perceptions capables de reconnaître des objets physiques et mentaux ;
- L’agrégat Mental Format, qui comprend tous les actes volontaires, bons ou mauvais, est plus connu sous le nom de Karma. Il existe 52 activités mentales ;
- L’agrégat de conscience, qui représente l’acte de prendre en compte un objet.
Les principes du Bouddhisme : Le Karma
La notion de karma était déjà présente dans les écrits sacrés de l’hindouisme en Inde. Bouddha lui a donné une forme et une apparence réelles. C’est la somme de toutes les croyances et de toutes les actions (les croyances étant des actions) à la fois bonnes et mauvaises.
Nos vies ne sont qu’une partie d’une chaîne ininterrompue depuis le début des temps. Nos corps physique et psychologique ne sont qu’une combinaison d’agrégats qui cachent, dans leur apparente unité, une multitude de cellules de vie, qui vivent et meurent en permanence. De la même manière, l’entité de ce moment n’est pas la même que celle qu’elle sera dans une heure… le corps se dissout peu à peu jusqu’à la mort.
Que deviennent les énergies mentales, qui ne sont pas en elles-mêmes permanentes ? Ils vont essayer de prendre une autre forme, trouver une autre combinaison d’agrégats. Cela n’a rien à voir avec l’idée de réincarnation que nous avons normalement, mais plutôt une énergie énorme qui continue à se manifester et qui fait bouger le monde.
Un bouddhiste doit faire en sorte que son karma soit bénéfique par de bons actes pour sa vie actuelle et future, étant donné qu’il n’est jamais certain de finir avec cette chaîne de mouvement.
Le Nirvana
C’est l’état d’être libre de toute souffrance, comme indiqué dans la 3ème des 4 vérités énoncées par Bouddha. Lorsque la soif de vie (source du désir et de la douleur) a été apaisée, il y a le Nirvana. Il est difficile de décrire exactement l’état du Nirvana. Bouddha lui-même utilisait souvent des expressions négatives telles que: « non-être », « non composé », « cesser », « étancher de la soif, du désir, de la haine, de l’illusion » Contrairement à la plupart des religions qui imposent une vie après la mort, le Nirvana peut être atteint en une vie simple. Celui qui atteint le Nirvana est libre et heureux. Il vit pour le moment sans aucune angoisse, il n’a plus de besoins égoïstes et peut jouir sereinement des plaisirs de la vie sans être dérangé par son « moi », un moi qui n’existe plus. Il ne garde rien pour lui-même et n’est que compassion, tendresse et bonté pour les autres… Il a atteint la vérité ultime. Celui qui a atteint le Nirvana est un saint et, à sa mort, il atteindra le Parinirvana, ou réveil final.
Le Noble Sentier Octuple
Cela conduit tous les disciples à la fin de la souffrance, pour ceux qui s’efforcent de suivre ses directives. Les 8 branches de ce chemin doivent bien entendu être entreprises simultanément. Ils peuvent être suivis au quotidien, vous n’avez pas besoin de tout abandonner pour les poursuivre :
- Voir la réalité telle qu’elle est ;
- Bonne façon de penser ;
- Parler de manière véridique et non préjudiciable ;
- Agir de manière non nuisible ;
- Moyens de subsistance non nuisibles ;
- Effort correct ;
- Conscience ;
- Corriger la méditation ou la concentration.
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