Poèmes de Nostradamus : les décrypter
Les poèmes de Nostradamus, célèbre voyant français du 16e siècle, sont encore lus aujourd’hui à cause de leur caractère prophétique. L’intérêt autour de son œuvre consiste à décrypter pour comprendre. Pour cela, comment faire ? Existe-t-il des astuces ?
Pour comprendre les prophéties de Nostradamus, il faut user du bon sens, comprendre le langage symbolique et s’y connaître en jeux de mots : rébus, anagramme. Par exemple, dans un quatrain, Nostradamus annonce qu’on le comprendra plus tard : « De cinq cents plus compte l’on tiendra, celuy qu’estoit l’ornement de son temps, puis d’un coup grande clarté donra, que par ce siècle les rendra très contents. ». Certains lecteurs lisent dans ce passage une anagramme qui ferait référence à Nostredame. En reprenant les lettres du second vers, on y lirait « celuy qu’est notredame l’oint de son temps ». Ensuite, les 500 ans énoncés se compteraient depuis la naissance du personnage, c’est à dire 1503, date à laquelle on ajoute 500 ans. Ce qui donne au final 2003. Voilà comment les gens s’y prennent pour décrypter les fameux poèmes.
Si nous traduisons ce quatrain dans son ensemble, par la méthode de l’anagramme et de la logique, nous entendons bien que Nostradamus s’imagine être lu et compris en 2003.
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Décrypter les poèmes de Nostradamus
Un chercheur dont le surnom est Nokam a traduit en plusieurs livres des passages prophétiques du célèbre voyant. Ces livres sont publiés à partir de 1998 aux Editions Kapsos. Il commence par décrypter les codes utilisés par l’astrologue français, en déduit une chronologie des événements annoncés. Il parle également de la vie du voyant, confie qu’il appartenait à un ordre secret. Dans un autre livre, il traite des présidentielles en France, celles de 2007 et de 2012. Dans un autre livre, ce chercheur raconte ses déboires pour traduire l’œuvre du voyant, tente d’y voir une raison. Puis, cet auteur écrit 5 tomes dont le contenu comprend une centaine de quatrains analysés. Il a donc encore beaucoup de livres à écrire, s’il compte traduire chaque quatrain, sachant qu’il y en a près de mille !
L’auteur de ces livres, surnommé Nokam, a poursuit ses traductions ésotériques en s’attaquant à la Bible. Ce travail n’aurait pas été possible sans son expérience avec les poèmes du voyant. Comprendre son système de codage a permis à cet auteur de saisir le système de codage symbolique. Il peut traduire maintenant les textes mystiques contemporains ou anciens.
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