Qu’est-ce qui pousse l’être humain à se jeter corps et âmes dans une histoire d’amour ?
Reprenons la base, l’amour. L’âme-our, « OUR » c’est la lumière, l’âme de lumière. L’âme n’a pas de sexe, mais lorsqu’elle est animée alors à l’image d’une lame elle est disons à double tranchant, sa pointe continue de filer, c’est ce que l’on détermine comme la dualité. Il y a le chemin, la vraie nature du soi qui tend à se révéler, se connaître et s’éprouver dans l’incarnation.
Ainsi, il y a une femme dans l’homme et un homme dans la femme. Lorsque l’on aime, on prend soin de l’enfant intérieur de l’autre par la révélation du sien. Peut être que l’on a grandis, expérimentant des choix qui viennent conjuguer notre niveau de conscience présent. Les différentes strates de la conscience peuvent se dilater, s’ouvrir, s’explorer, mais l’essence que nous sommes n’en demeure pas moins qu’indivisible. C’est exactement comme la recherche du bonheur. Comment pourrions-nous chercher quelque chose que l’on a pas si on ne le connaissait pas ? J’ai faim, je vais au marché (bio et local !), je vais vers l’objet du désir. On connait la faim sans pourtant en connaître ce qui va l’épencher au même titre que la soif. Ainsi, peut-être pouvons-nous penser que l’objet à atteindre est lointain, pourtant ce qui est proche est bien le sujet qui désire.
Je cherche à être heureux car j’ai déjà été heureux
Je cherche à être heureux car j’ai déjà été heureux, je connais cette posture, alors je recherche cette nourriture qui peut rassasier corps esprit âme. Jésus vient nous dire « je suis le pain de vie », né dans la maison du pain (translitération de « BETHLEEM »). Il est ce qui fait monter le pain.
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Revenons à notre sujet. Pour quoi et pour qui nous donnons-nous ? Plutôt que de se formaliser sur ce qui devait être, doit être ou aurait dû être, la vraie question de mon point de vue à se poser est : qu’est-ce que j’en fais ? On ne peut changer les conditions du passé, cependant on peut avec plus de simplicité mieux discerner ce qui peut être fait ici, en soi. Veiller ainsi non plus à des effets mais puiser dans les causes premières qui ont fait émerger ces expériences liées au monde des phénomènes. La cause première c’est Dieu. Méditer le lien que l’on tisse envers, nous replace à l’endroit ! On peut mieux discerner la valeur de notre implication en revenant à ce qui permet au « big-bang » d’émerger.
Disponible, abondant et non mesurable est la pureté de ce mystère. Dieu n’est pas un objet à acquérir, une solution toute trouvée et c’est peut-être cela qui peut encore déranger « notre finitude » ou « la formalité ». Pourtant, en delà des formes, des représentations qui figent ou des limitations, il existe bel et bien ce mystère. Que peut pousser alors le cosmos lui-même à se recevoir en dons pour qu’à notre échelle humaine nous en soyons aussi soumis ?
Il y a beaucoup d’espaces et de potentiels dans la soumission à cette loi de la vie qui fait que pour tous il soit permis de vivre le libre arbitre de choisir. Il y a une place folle à tous nos penchants, travers, erreurs fondamentales et même en savoirs acquis pour que puisse se recevoir l’humain dans sa nature cosmique et ainsi terrestre. Nous aussi rayonnons des expressions cosmiques, les sentiments, les idées, les émotions, etc. Nous pourrions rejoindre ainsi le fait qu’effectivement, nous sommes des laboureurs du ciel.
Pour mieux le discerner, il est simple à s’y incliner intimement ne serait-ce que par curiosité intellectuelle. Au pire, on risque d’y perdre des illusions, au mieux de se conforter dans son propre axe de manœuvre. Mais le pèlerin du cœur sait que l’inclination respectueuse envers ces sujets concourent à une rigueur souple, naturelle, et limpide dès lors que l’on s’engage sur ce chemin. Pour simplifier, développer l’intégrité, dans un sens ou dans l’autre, c’est faire preuve avant tout d’honnêteté intelligible.
Le discernement, révélé par l’expression « je ne sais pas », peut permettre d’à la fois ne pas s’appuyer sur des acquis, de les renouveler et aussi d’avancer pour mieux s’ouvrir. La communion est alors source d’épanouissement et tout devient un moyen, un appui, un support de méditation pour mieux révéler ce mystère. Il y a l’orgueil qui occulte les vraies médiations et il y a la simplicité a laisser traverser la lumière vive de la conscience pure.
L’inconscient visible et invisible est toujours relié à ce faisceau primordial d’éveil à la vie. L’existence, le fait de conscientiser l’animation, nous tend alors ce miroir réfléchissant que l’on peut franchir, il est le miroir jeté de la nature sauvage. Il y a celles et ceux qui sont sur le seuil, tétanisés par le serpent, la peur de la peur, mais existe aussi les intermédiaires qui maintiennent ouverts les ponts pour que d’autres puissent y traverser. Quand un seuil suffisant d’âmes ont franchies l’obstacle que les objets de conscience ne sont que des indicateurs, nous passons de la théorie à la pratique, à la mise en application au nouveau niveau de conscience, ou en tout cas, dans la transcendance du carcan illusoire de « MOI ». Moi je suis un homme, moi j’ai souffert, moi j’avance pas, moi je vis mal à cause de. Non, on rassemble toute ses forces et ses faiblesses sur le même pied d’équité et je m’attele au voyage. Soit nous attendons des crises existentielles pour nous bousculer sur notre chemin, qui est le retour au soi véritable, la nature de l’esprit, soit sans attendre les bonnes conditions, les bons vents ou les bons signes, on décide par nous-même à mieux connaître le véhicule de conscience que nous sommes.
Je vois beaucoup s’élancer sur une voie sans se douter que bientôt ils feront un retour à ce qui est essentiel : comment mieux m’émerveiller de ce qui est déjà ? Ainsi, on ne manque pas de richesses mais d’observations, on ne manque pas d’amour mais de reconnaissance, on ne manque pas d’être heureux, on a fait le choix d’essayer. Et c’est légitime car lorsque j’ai chaud, je me déshabille, quand j’ai froid je me couvre. On respire, vous êtes vivants !
J’aimerais terminer sur ces points clefs essentiels par un sujet qui nous touche tous, les liens amoureux. Lorsque j’aime quelqu’un je prends soin quelque part de son enfant intérieur et le mien se révèle sur le fait que nous pouvons nous pardonner, par bon sens lucide, sur nos manquements, les gestes ratés, les comportements d’autrui, en bref, on peut se souvenir qu’à une époque nous étions à un autre niveau de conscience, que les erreurs sont fondamentales et en floraison, constater, par le jeu de la joie, l’autodérision, la douceur envers soi plutôt que de se formaliser sur ce qui ne peut être changé, alors ce qui ne vaut pas le coup de s’inquiéter est une arche ouverte, une main toujours tendue pour se recevoir et alors se pardonner.
Sur une feuille de papier, notez les points que vous souhaitez vous pardonner, ceux qui font qu’aujourd’hui vous êtes pret(e)s à vous dépouiller pour n’en garder que la substance, l’extase de la joie du vivant. Confiez-le à l’archange Raphaël et brûlez le papier.
Mes pensées d’amour vous accompagne.
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