Solstices – Les Feux de la Saint-Jean
Saint-Jean Baptiste, incarnation d’Élie, est né le jour du solstice d’été, c’est lui qu’envoya le Très-Haut pour baptiser Jésus. Il proclama tout au long de sa vie la venue du Messie. Dans la tradition chrétienne nous célébrons la Saint-Jean autour du solstice d’été et au solstice d’hiver. Le feu du solstice d’été est une humidité électrique négative, le feu du solstice d’hiver est une humidité électrique positive.
Parler de feu n’est pas tant sans rappeler l’oriflamme ou triple-flamme, c’est en ce sens que le baptême vient nous laver de nos péchés car nous recevons l’esprit d’intelligence, l’esprit d’intuition et l’esprit d’action : le Saint-Esprit.
Intelligence, intuition & action sont destinés à s’unir dans la vie du cheminant. Si ce ne sont que les images intuitives qui parlent, elles ne prennent malheureusement pas terreau dans la matière ( l’âme à tiers ). Si ce n’est que l’intelligence qui parle alors elle doit s’unir au feu du cœur qui est pure abnégation par sa source d’amour sans limites. Si ce n’est que l’action qui parle elle n’est orientée que par le gain ou la réussite.
Ces trois forces conciliées renferment le potentiel sacré de chaque être humain en l’incarnation. Le baptême en lui-même est l’infusion de ces trois feux dans l’eau que nous sommes, eaux primordiales, destinées à être tempérées.
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Saint-Jean a pour symbole l’aigle car il est le plus proche de la Volonté de Dieu sur terre, il est le lien Ciel-Terre, l’Union des forces, comme l’Esprit rode dans les plus hauts sommets et veillent sur ces petits.
Dans la tradition kabbalistique, l’aigle se trouve dans la première triade.
Il y a un souffle caché dans le feu, dans l’eau, dans la terre, dans l’air.
Le Taureau symbolise la puissance, le lion la force et l’aigle l’intelligence, c’est en ce sens que l’ange regarde l’aigle, l’ange est l’inspiration pure, l’âme consciente éveillée dans les ténèbres. Le personnage au centre, l’être féminin dénudé, c’est l’âme qui est mise à nue, ni inconsciente ni consciente, en-delà de cette polarité. C’est le potentiel christique féminin, souvent représentant aussi Marie-Madeleine car dans la tradition, la seule Sainte représentée dénudé est Sainte Marie-Madeleine. On la voit en train d’être dénudée, comme si elle contemplait en face le Soleil Unique par la couronne de réalisation dont elle s’en est faite passeuse. Lorsque l’on observe Marie-Madeleine dans la mandorle et que l’on étale les arcanes majeurs sur trois lignes horizontales, son regard se pose sur le jugement. Le message est que MM a reçue l’alchimie complète, l’Union. Elle tient la baguette du magicien et l’élixir d’immortalité, aussi le tarot nous montre des passages clefs de son Initiation qui l’a conduite à la fois à recevoir l’enseignement mais aussi l’ensemble des étapes alchimiques. Cela lui permet de décrypter les traditions, le bâton représente l’intelligence ou la pleine connaissance. La pierre philosophale, la gourde contenant le sang du Christ, la magie naturelle qui permet de redonner vie aux morts, d’appeller à se manifester des êtres supérieurs, de procéder à la multiplication,… Marie-Madeleine est l’instrument divin qui spiritualise toute la matière, toutes dualités, toutes polarités.
Les Feux de la Saint-Jean en ce sens représentent, à l’image de l’été, la face du Soleil Unique nous contemplant, c’est aussi la période des orages.
En utilisant la géométrie sacrée de l’arbre kabbalistique, les lames VII, XIV & XXI sont sur le même plan, le 7ème. En ce sens, le feu du solstice nous prépare clairement à la venue du signe du lion dans l’année, donc de la Force. La force cyclique, la force initiatique mais surtout ce qui est FORT ( Feu, Eau, Air, Terre ). La lame XXI du Tarot de Nostradamus nous montre un Grâal ornée d’une fleur de Lys, l’oriflamme.
L’histoire de la fleur de lys
Clovis, lors d’une embuscade, se retrouva encerclé par les troupes ennemies. Priant avec ferveur la Vierge Marie, il reçu ce qu’il considéra comme un signe en réponse de sa prière à protéger la vie de ceux dont il avait la charge de mener. Un champ d’Iris se présenta sur son chemin où il pût cacher son armée. Les adversaires s’avançant, ils ne retrouvèrent pas Clovis et son armée. Il devint ainsi l’un des premiers roi de ce qui allait devenir la France et décida, par cette inspiration céleste, d’utiliser la fleur d’Iris comme symbole de la France. Détournée par les rois orgueilleux Louis, le symbole perdurera mais l’on supplanta l’origine en fleur de Lys.
Dans une vision, on m’a montré près d’une Tour fortifiée une caverne où trois personnages se trouvaient, Merlin, Maître-Corbeau et une prêtresse, en posture de méditation, assis autour d’une pyramide de verre, m’y joignant, j’y ai plongé mon regard dans le sommet de la pyramide et y ai contemplé l’Univers. Ensuite, Merlin me guide près de la sortie de la caverne où se trouve deux lion-ailés.
Il est à comprendre que le solstice d’été et le solstice d’hiver sont liés, le solstice d’été représente l’entrée du signe du lion, l’entrée dans le labyrinthe initiatique, épreuve où il nous est question d’affronter les 3 questions du sphinx, gardien de la connaissance.
En ce sens, le sphinx qui est un lion ailé a un lien étroit avec le griffon qui est l’animal mythologique unissant le lion & l’aigle. C’est un chemin initiatique à l’image de l’arbre de vie, comme un serpent s’enroulant autour de l’arbre, c’est la force primaire qui est suggérée et destinée à s’élever le long des fruits de l’arbre de connaissance. C’est notre feu primordial, primaire, celui qui fait que nous sommes Un-dividu par essence.
Les solstices d’été et d’hiver sont fusionnés et représentés par le lion-ailé ou sphinx. Sphinx ou sphinctère, proche du périnée, là où le Père y naît. Ainsi, c’est un travail kundalinique, la semence virginale en éclosion qui demande à être canalisée par le centre du cœur.
L’évangile selon Saint Jean 21.1 nous transmet l’apparition au bord du lac de Tibériade, c’est la troisième fois que Jésus apparaît après sa résurrection, il invite les apôtres à jeter leur filet à droite de la barque et remontent un filet rempli de poissons, de retour sur le rivage, un feu est allumé, c’est le Christ qui les appelle à faire griller le poisson dans ce feu.
L’or, le métal le plus précieux ou près des cieux, est aussi un excellent conducteur électrique, ce sont dans les cheveux que nous en retrouvons dans le corps humain.
Il est aussi à prendre mesure de ce que sont les cycles saisonniers sur la planète. Dès lors qu’un être suit la course du soleil, il peut suivre l’alignement de la planète dans son ellipse liée au soleil le soleil se lève, d’orient en occident. Pendant que l’hémisphère nord est sous l’influence de l’été, l’hémisphère sud est en hiver. Aussi, cette course solaire est une des valeurs initiatiques à appréhender pour ne pas s’enfermer dans une position intérieure contraire aux vraies forces de la nature.
Le Mat ne nous suggère-t-il pas cela par le bourdon qu’il tient dans sa main ? Cet axe du monde ?
Si le Mat se déplace autour de cet axe du monde alors il tient en sa main la verge d’Aaron, baguette magique qui lui permet de dompter les forces de la nature, son panier en main lui permet de récolter tout au long de l’année les matériaux pour la préparation de l’oeuvre, aussi, le solstice d’été favorise la cueillette des plantes médicinales puisqu’elles sont à leur zénith de photosynthèse par l’inclination des rayons lumineux.
Pour la plupart des êtres humains, la seule dynamique de la tradition qui fût préservée est celle de se réunir autour d’un feu, chantant, dansant et s’enivrant des mets de la nature. Pourtant, la symbolique profonde des feux est à envisager du point de vue symbolique et dans sa composition ésotérique du corps humain. Aussi, la période du solstice d’été vient raviver le feu des reins ( l’airain ). Si vous sentez des indispositions à ce niveau là, comprenez que c’est par l’influence des forces dynamiques de l’univers qui viennent les réguler, en ce sens, adapter son alimentation va nous aider à mieux envisager les forces qui suivent, nous faisons des réserves des rayons lumineux pour le reste de l’année. Le solstice d’hiver, nous nous préparons à sortir les réserves de nourriture pour la fête joyeuse de la nativité, influencée par Cailleach Beara, la reine des neiges, traditions originaires des peuples celtes.
L’énergie kundalinique est osmose avec ces forces, les différents centres d’énergies vibrent, sont en résonance, nous entrons par le solstice d’été dans une des parties du labyrinthe et cette énergie va continuer à s’élever jusqu’au centre cœur du lion, nous aurons ainsi à répondre des choix d’incarnation que nous avons orientés.
Puisque le signe du cancer régit le solstice d’été, nous sommes alors dans la sphère de Yesod ( l’ego – la lune ). Le symbole du cancer ne rappelle-t-il pas deux cycles complémentaires comme deux pinces qui soutiendraient les limites des forces en actions ? C’est l’été et donc le travail des mains, de l’Hu-main.
Les forces de la nature ancrées en mai se sont dirigées à ce point culminant de l’année, on y voit sur la lame XVIII de la LUNE ( Anagramme = NUEL ) trois croissants de lune rayonnant entre ce qui semble être une médaille accrochée à la roue des cycles. La lune regarde vers l’orient, vers le passé, vers le dispensateur des enseignements de bons conseils.
C’est aussi en ce sens qu’il nous est conseillé de récolter des plantes médicinales à la rosée car c’est entre le signe du taureau et du bélier que nous avons récoltés la rosée alchimique.
L’arcane de la Lune dans le tarot Camoin ce sont deux chiens, ou deux loups chantant vers l’astre. C’est l’ego qui hurle pour nous indiquer la direction sous-jacente à sa présence, la voix inconsciente qui libérée de sa nature appelle à la tempérance.
Je rappelle ici l’importance d’étudier par soi-même la tradition kabbalistique sans l’amenuiser afin d’y trouver des indications précieuses quand à cette période afin de nous réunir et d’appeler au Père l’accès aux colonnes du Temple.
L’esprit vogue et nous invite à nous montrer tels que nous sommes, à ne plus ruminer, à ne plus tomber dans la mélancolie car toutes les énergies nous sont clairement favorables pour, non pas davantage déposer ce qui est encombrant, mais accepter de suivre notre inspiration la plus filiale provenant de l’âme-source que nous incarnons. Accepter de laissé vivre le Christ féminin en nous c’est accepter l’initiation d’incarnation, c’est appréhender le fait que sans la polarité sacrée nous ne pourrions ni exister, ni être enseignés.
En chaque être humain, des cycles transpersonnels agissent, à l’image des cycles menstruels d’une femme, l’homme a aussi ces cycles en lui, verrouillés, mais bien existant aussi bien de corps et d’esprit.
Retrouver le sens sacré de la tradition c’est redécouvrir l’ensemble des potentialités que l’univers déploie sans même que nous nous en rendions compte, alors, il est possible de les laissé jaillir afin de mieux intégrer à la fois les forces actives-passives et redevenir pleinement l’humain sacré destinés à incarner ce monde.
Le symbole du Sagittaire, le Sage en Terre, indique une direction, l’axe du monde relié à une croix. On en soupçonne le mystère de la nativité, l’incarnation de Dieu en son fils unique Jésus dans l’étable, la croix représente Jésus et la patte d’oie, triangle ou Triforce, représente le toit d’une maison avec sa charpente, son mat, la Sainte Trinité de Dieu que l’on peut voir comme l’expression féminine-androgyne-masculine, le Verbe ou Saint-Esprit.
Le 21.12 incarne de manière symbolique l’équilibre du 3-3. La géométrie qui en manifeste son attribut est une étoile à 6 branches. Aussi, l’incarnation Christique ne se manifeste pas sous la forme d’un triangle infernal ‘victime-bourreau-sauveur’ mais bien dans un véhicule de Lumière ( MERKABAH ), dont le cosmos utilise déjà sa trame.
Le sol-tisse, en langue des oiseaux, indique le verbe incarné dans la terre, la note Sol est relié au chakra de la gorge, la terre parle, nous communique sa sagesse et pour s’en faire passeurs et passeurs il est bien question d’en faire éclore toute sa gamme de rayonnement.
L’époque que nous traversons est une ère de révélation, Chico Xavier, par l’intermédiaire du guide Emmanuel, nous indique l’année 2020 comme une année de choix collectifs (« Data limite segundo »). Ce seuil à franchir est celles et ceux qui auront œuvrés en ces temps à se rapprocher de la vraie Initiation christique, dans l’union qu’est Jésus & Marie-Madeleine déploieront la voie pour l’éclosion de ce que l’on nomme l’avènement de la nouvelle terre.
La tradition chrétienne en ce sens véhicule ce message, la montée des eaux sur la planète est à l’image d’une mère prête à mettre bas, l’accouchement est douloureux mais l’incarnation présente que nous vivons est le marqueur des derniers sceaux levés.
Aux yeux de la Terre les solstices sont les deux inspire/expire mais à l’oeil du cosmos, celle-ci reprends son souffle. Nous respirons avec elle, nous sommes ses filaments sensibles.
Pour poursuivre le décryptage des solstices, nous pouvons dire qu’à celui d’été le soleil est à son zénith dans le ciel et qu’en hiver le soleil est à son nadir dans la terre. En kabbale le sagittaire, ou Tsedek, incarne le chiffre 8. Il est à la croisée de la ceinture de Marie ornée des 12 étoiles astrologiques. L’idéal que vise son essence est celle d’une aspiration élevée, d’une réalisation collective portée par une juste étude mais aussi compréhension des douzes autres essences de l’année avec lesquelles il s’emploie à en permettre une pleine envolée, un affinage d’orientation, une synthétisation qu’il incarne par l’éveil de son être collectif en lui-même. Il s’extirpe des contingences animales avec lesquelles il est profondément relié car il a l’intuition qu’il est porteur du processus initiatique de la lumière dans l’être humain.
Lorsque l’on transite dans les énergies du solstice en tant qu’axe du monde, nous accédons à la connaissance et à sa mise en application concrète. La magie universelle s’infiltre dans cet axe déjà pour toutes et tous à qui s’ouvre au canal de lumière que l’on est.
Dans la tradition Maya, l’aigle représente l’intermédiaire, il permet d’établir le lien entre les mondes spirituels, de contempler la face du Soleil sans s’en brûler les yeux, de nous élever vers des perspectives plus vastes de ce que l’on considère comme notre existence. Messager des cieux avant tout, l’horizon pointé est une invitation à nous aussi retrouver le délice des plans supérieurs tout en restant bien ancré sur la terre en une contemplation libre, détendue mais aussi parfois affûté, comme doit l’être le discernement pour trier le bon grain de l’ivraie.
Je vous invite ainsi, chères lectrices & lecteurs à faire preuve de persévérance sur votre chemin d’éveil, de légèreté avec vous-même, d’ouverture de cœur et de finesse d’esprit pour mieux embrasser les vents porteurs qui nous appellent dans une juste mise en application des connaissances acquises au fil de vos incarnations car des mondes célestes oeuvrent déjà avec nous pour en révéler la vraie grandeur en l’humain : l’amour de Dieu.
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