Le sommeil paradoxal : bienvenue au pays des rêves (et des cauchemars)…
Le sommeil paradoxal fait partie intégrante des différentes phases qui constituent notre sommeil. Au cours d’une nuit complète de repos, nous expérimentons différentes phases du sommeil. On comptabilise entre 3 et 5 cycles distincts, dont la durée peut osciller entre 7 et 9 minutes chacun. Le sommeil paradoxal est celui qui succède au sommeil lent, qui rassemble quant à lui les stades 3 et 4.
Le sommeil paradoxal : bienvenue au pays des rêves
Cette phase de notre sommeil est connue pour être celle dédiée aux rêves. En effet, lors de cette phase, notre cerveau est en pleine ébullition. C’est d’ailleurs pour cette raison que nos yeux bougent de façon ultra rapide durant cette phase. Les britanniques appellent cette phase le « rapid eye movement » (mouvement d’œil rapide). Le sommeil paradoxal comporte d’autres caractéristiques qui permettent de l’identifier facilement. Durant cette période, notre rythme cardiaque devient discontinu, notre respiration irrégulière, et notre température corporelle connaît un léger dérèglement.
L’activité électrique de notre cerveau durant notre sommeil régit l’apparition et la disparition des différentes phases qui lui sont propres. On peut résumer notre activité nocturne en trois temps distincts : l’endormissement, le sommeil profond, ainsi que le sommeil paradoxal.
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Durant cette dernière phase, notre cerveau redouble donc d’activité. C’est au cours du sommeil paradoxal que les rêves et cauchemars se produisent. Sauf cas exceptionnels, chacun des êtres humains est soumis au sommeil paradoxal, y compris ceux qui oublient régulièrement leurs rêves. Ce qu’il est intéressant de noter, c’est que durant notre sommeil, notre cerveau connaît un véritable état de surchauffe, notamment lorsqu’il se met à rêver. Plusieurs aires cérébrales sont sollicitées durant cette phase si spécifique de notre sommeil, à savoir : le pont, l’amygdale, l’hippocampe et le cortex para-hippocampique, le cortex cingulaire antérieur, ainsi que le cortex préfrontal.
Une phase propice au stockage en mémoire des informations engrangées dans la journée
Le sommeil paradoxal représente environ 20 % du sommeil global. Il est peu présent en début de sommeil, puis sa durée augmente progressivement au cours de la nuit.
Outre sa faculté de générer rêves et cauchemars, il joue également un rôle primordial dans la maturation du système nerveux ainsi que dans l’augmentation des capacités de stockage en mémoire.
Et vous, êtes-vous plutôt du genre à vous souvenir de vos rêves, ou bien à les garder bien enfouis dans un recoin de votre cerveau ? Votre sommeil est-il généralement calme ou très agité ? Faites-nous part de votre rapport au sommeil paradoxal…
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