Un médium à l’hôpital : Un regard sensible et inédit

Les témoignages d’expérience de mort imminente durant une hospitalisation affluent de toutes parts depuis aussi longtemps qu’existe la pratique hospitalière. Bien que l’être humain ait toujours consacré des espaces pour ritualiser le passage de la mort, les lieux qui permettent de soulager la souffrance et que l’on appelle hôpitaux ont d’abord été construits par des mystiques. La science médicale est un domaine qui, avant, se transmettait dans certaines écoles initiatiques et dont plusieurs disciplines entraient en compte dans le diagnostic. Dans ce contexte, la présence d’un médium à l’hôpital peut sembler inhabituelle, mais elle s’inscrit dans une longue tradition d’observation des phénomènes invisibles.
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La complémentarité entre science et spiritualité : le regard d’un médium à l’hôpital
Bien que cette volonté de soulager la souffrance existe depuis le lointain des âges, la caractéristique qui consiste à accompagner la douleur, la mort et tout ce que cela implique est nécessairement une conclusion de l’expérience terrestre. Beaucoup se sont interrogés sur les mystérieuses manifestations des maladies et c’est en observant dans la nature, par l’intermédiaire de certains chercheurs, qu’ont pu s’établir les règles médicales, leurs usages ainsi que certaines connaissances nées de l’observation des phénomènes. Par exemple, les accidents liés à la noyade ou au fait de chuter ont nécessairement conduit à une observation méticuleuse du corps humain et de l’importance de préserver ce que l’on considère aujourd’hui comme la santé, autant psychique que physique.
Les caractères sous-jacents de la nature humaine se sont peaufinés pour atteindre, à notre époque, une compréhension plus aiguisée de ce qu’implique vivre, souffrir ou mourir. Bien qu’il y ait eu certaines observations, nous savons qu’un événement est interprété différemment selon l’expérience et la sensibilité de chacun. Aussi, j’aimerais, à travers cet article, vous partager un point de vue concernant le milieu hospitalier à travers ma propre expérience en qualité de médium.
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Spiritualisme et matérialisme : un faux paradoxe
Souvent à tort, certains spiritualistes pensent, en prime abord, que ces milieux sont sclérosés par un dogmatisme matérialiste. Ce serait oublier que par le passé, certains alchimistes comme Papus étaient des médecins attitrés et qui recevaient en consultations des patients dans le cadre de séances. Il serait très imprudent de considérer qu’il existe une coupure entre spiritualisme et matérialisme. Bien au contraire, pour qui intègre certaines connaissances, plan matériel et plan spirituel sont communément complémentaires.
Depuis une vision dogmatique, par trop religieuse par exemple, ou superstitieuse, on voudrait donner à penser qu’il faille tout simplement omettre toutes les avancées technologiques qui ont permis aujourd’hui d’apporter de réels bénéfices à des troubles de la santé, comme par exemple la chirurgie, les soins palliatifs ou encore l’ophtalmologie. Il n’est donc pas étonnant qu’un médium à l’hôpital puisse aujourd’hui offrir une lecture complémentaire de ces environnements.
Le regard doit rester authentique.
Bien que la science médicale paraisse défaillante, j’aimerais rappeler l’importance d’étudier ces disciplines pour s’en donner un plus juste avis. Parfois, ce sont des interprétations trop sommaires qui tentent de s’attaquer aux individus avant celui des idées. De nombreux idéologues sont ainsi aujourd’hui les prédicateurs des temps passés, reproduisant des schémas comportementaux basés sur l’ignorance, l’intolérance et utilisent des leviers, comme la peur, pour prétendre apporter un éclairage avisé sur des disciplines qui sont en perpétuelles évolutions. La science, comme toute discipline, n’est pas un objet de conscience figé dans le temps.
La sapience, le juste équilibre entre science et philosophie.
Montaigne, dans ses Essais, réaffirme l’importance que la sapience ne doit pas être vanité. Autant la science devrait, de mon point de vue, se garder de se croire seule détentrice d’une bonne morale, autant les philosophes, celles et ceux qui cherchent la connaissance de la sagesse, ne devraient se couper d’une étude constante concernant les nouvelles avancées scientifiques ou celles passées. Mieux vaut s’interroger tout au long de l’existence, remettre en cause ses propres fondements archétypaux pour savoir si l’on n’omettrait pas tout simplement des informations capitales qui ne seraient pas encore portées à notre conscience.
Les enjeux actuels nous rappellent cela, l’importance que toutes et tous comprennent mieux leurs degrés d’ignorance, non pas seulement pour leur propre compte que pour celui aussi d’autrui. Je ne m’attarderai pas longuement sur les points sous-jacents qui concernent la politique, la déplanification ou encore l’économie. Après avoir posé ce qui précède, interrogeons-nous depuis la perspective de la clairvoyance ce qu’implique mourir en milieu hospitalier.
Un médium à l’hôpital
Durant une visite, en tant que médium à l’hôpital, j’ai souvent été interrogé sur ce qu’il m’était possible de voir en me promenant dans les couloirs ou dans les chambres. Je porte ce témoignage car il m’apparaît évident que ce sujet, pas suffisamment exploré, implique de nombreux témoignages de soignants et de patients, puisque l’expérience des phénomènes invisibles a depuis tout temps existé. Je constate, au fil du temps, qu’il existe plusieurs niveaux de sensibilité les concernant.
Quand certains observateurs éclairés par la foi religieuse en parlent plus ouvertement, d’autres, dont les convictions matérialistes sont plus prégnantes, privilégient cela comme un simple objet de conscience interprété à tort par superstitions. Il importe alors que je traite de ce sujet qui, de mon sens, dépasse le seul fait d’une croyance ou d’un dogmatisme quel qu’il soit. C’est un constat.
Le souffle de vie et de mort
Lorsque nous mourrons, nous expirons ce que l’on nomme notre dernier souffle. Quand nous sommes nés, aussi ce souffle nous habite pour donner la vie consciente. Tout s’en retourne à cette conviction naturelle que nous provenons de la Conscience, l’unité, et que nous y retournons lors de notre mort. Du moins, c’est ce que nous enseigne l’expérience collective à travers des observations rigoureuses et dont la parole nous a dotés de la possibilité d’en traiter convenablement.
La définition des mots que nous utilisons dépend d’expériences héritées à travers les temps dans l’évolution, mais ce sujet est suffisamment vaste pour que je le traite ici en quelques lignes. Revenons à notre sujet. Un clairvoyant, dont je fais partie, discerne et voit des âmes désincarnées. Depuis ma plus tendre enfance, cette vision est aussi évidente que de voir un verre sur la table.
Entre éthique et expérience personnelle
L’esprit possède un champ d’impressionnabilité et il dépend à chacun d’en faire lui-même sa propre expérience pour mieux redéfinir ses convictions personnelles, si et seulement si cela lui convient ou prend d’importance dans ses interrogations existentielles. Il n’y a pas de dogme à imposer en ce sens, ni dans un sens, ni dans l’autre.
Nous pourrions ramener ces sujets avant tout à ce que l’on considère comme une bonne éthique ou une juste morale. Plutôt que de moraliser ou pire d’être prosélyte, il importe tout simplement de s’interroger sur ces sujets autour de cadres sains dans lesquels l’interprétation seulement religieuse ne suffit pas. Bien que ces religions aient perpétué un savoir ancien, pour une chercheuse ou un chercheur, il est question surtout de se faire sa propre idée arbitrée librement.
L’environnement hospitalier sous un autre regard
Lorsque je marche dans un hôpital en tant que médium à l’hôpital, plusieurs éléments m’interpellent, d’abord le fait qu’il manque foncièrement de plantes vertes ! Que les espaces sont exiguës, les sons particulièrement dérangeants et penser que nous pouvons stimuler au maximum de ses capacités le système immunitaire ainsi est de mon sens aussi absurde que de vouloir méditer au milieu des bombes. Nous devons prendre conscience de l’importance de notre environnement et cela ne concerne pas uniquement le fait de préserver les forêts, les cours d’eaux ou l’atmosphère.
Jacque Fresco, un scientifique réputé et instigateur du Projet Vénus, nous démontre une possibilité de mieux structurer nos ressources et technologies afin d’en exploiter convenablement tous leurs bénéfices dans nos vies modernisées. C’est l’un des enjeux importants de notre époque que de se donner une orientation sur ce qu’implique les villes du futur.
Clairvoyance et fin de vie : un rôle à assumer
Oui, lorsqu’un médium à l’hôpital marche dans les couloirs, il y voit des courants vibratoires, des ondes et aussi des « esprits » qui gravitent autour de certaines zones ou qui se déplacent tout simplement comme se déplacent des êtres incarnés. Mais si nous devions toujours observer ces phénomènes, nous pourrions constater qu’ils existent partout.
Heureusement, la capacité d’une clairvoyance maîtrisée permet d’aussi réguler cette vision pour ne pas qu’elle nous rende maniaque de ces phénomènes. Il y a un contrôle des capacités médiumniques comme il est possible d’éteindre une télévision.
Il apparaît important que nous puissions traiter de ces sujets et de vulgariser davantage la discipline que cela implique puisque nous avons non pas une mission mais tout simplement un rôle à jouer dans l’accompagnement des individus en fin de vie. Je ne m’attarderai pas non plus sur le fait du passage d’âme, nous traiterons de cela dans un prochain article.
Quoi qu’il en soit, j’apporte aujourd’hui ma pierre à l’édifice scientifique, si celui-ci est apte à l’entendre, car nous possédons des clefs de compréhension et tout simplement de régulation pour que ces phénomènes soient mieux compris, mieux intégrés et surtout plus disponibles à toutes celles et ceux qui vont passer de l’autre côté du voile.
La pluridisciplinarité est nécessaire en science pour répondre aux nombreux besoins dont la profession médicale se doit d’en être garante, avant tout à titre de respect pour leurs patients.
MDS
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