Une cohérence naturelle
La spiritualité, ou travail de l’esprit, est un approfondissement concret et pragmatique du fait d’être conscient de l’importance de penser, parler et acter ce qui luit dans l’être. Penser juste, parler juste et agir juste implique une connaissance méticuleuse de notre nature profonde qui à travers ses détails appelle à une posture saine et sereine dans une existence. Le fait de penser suggère une bonne connaissance des articulations de l’esprit, à l’image de vases communiquant.
Nous sommes toutes et tous, que l’on soit cultivés ou non, imbriqués dans les mêmes règles ou lois de la nature, nous vivons des questionnements, des réflexions, des expériences qui sont similaires dans leurs arcanes essentielles. Penser juste c’est mieux connaître le travail de l’esprit, parler juste c’est mieux connaître le verbe qui se souffle dans l’expression de la nature humaine, le vocabulaire ainsi est appelé à s’enrichir pour permettre un alignement correct entre ce qui est pensé de ce qui est dit. Souvent aligner avec fluidité la pensée qui prend chaire d’abord dans la parole semble déstabiliser et réveiller des blessures liées à des traumas d’expériences.
Quand on observe la qualité à se considérer par soi-même, en image de soi, on constate souvent que nombreux individus coagulent une mauvaise lecture de leur êtreté. Si nous réapprenons dès le plus jeune âge l’importance d’une bonne communication avec soi-même alors les potentiels d’éclosions des forces spirituelles peuvent émerger avec un meilleur équilibre et une construction harmonieuse de soi en trouvant son champ d’épanouissement dans le collectif. Bien parler de soi c’est se considérer quelque part pleinement intègre envers le véhicule de conscience que nous sommes.
Cela développe ainsi une meilleure lecture des individus que l’on rencontre. En agissant ainsi, d’abord avec soi-même, la graine de compassion se développe et considère opportun de développer ce que l’on peut nommer comme un égoïsme sain. Nous rangeons que trop souvent, par une mauvaise observation, l’égoïsme comme une tare dans l’existence humaine, pourtant, quand la parole est d’argent le silence est d’or. La parole ainsi véhicule d’abord le champ de conscience d’un être en trame de fond petillée par les syllabes du verbe créatif par lequel nous intéragissons et manifestons. Nous nous relions aux effluves de l’univers par la pensée créatrice en termes de forces. Le silence intérieur développant des pensées justes assoit une conscience saine dans les éléments de la nature matérielle par les sens, les organes, les muscles, les sentiments, les émotions, etc.
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Aussi, une cohérence primordiale appelle les êtres humains entre leurs pensées, leurs paroles et leurs actions. Dès lors que l’on recentre, qu’importe que l’on s’y prenne par le corps, l’esprit ou l’âme, cette cohérence naturelle et instinctive, alors nous ressentons une paix constructive qui épanouie l’être. S’aligner corps-esprit-âme c’est d’abord considérer l’importance de l’unité du champ de conscience que nous sommes. Un geste souple inspire et caresse l’esprit. Une pensée souple effleure et lisse la parole pour arrondir les aspérités du langage. Une posture sereine dans le fait de se ressentir comme un filament harmonique de la nature allège les pensées.
Tout cet ensemble cohérent avec lequel nous cohabitons les multiples pensées ou sentiments doit de mon point de vue s’accorder une légitime place d’ouverture constante car elle structure nos vies. Réaliser que sans une pensée limpide, bienveillante et ouverte le langage ne révèle pas toute sa splendeur. Nous pouvons dès lors nous enrichir mutuellement dès l’instant que le respect avec autrui est d’épurer d’abord depuis le respect primordial du dialogue. L’avantage mutuel est le tamis par lequel tous les êtres peuvent y tirer un bénéfice conséquent qui aura des impacts et des applications concrètes en termes d’expériences, de réalisations, de recherches et de connaissances.
Ainsi rien ne peut être dû mais tout peut être permis dans les potentiels constructifs. Souvent le fait de bâtir consiste d’abord à épurer les bases sur lesquelles vont se solidifier ensuite des courants qui se sollicitent. Pour faire ainsi émerger une posture riche de sens pour un individu et un ensemble la cohérence doit être le fondement majeur. Nulles parties ne doit être négligées sans une savante lecture qui ne peut que passer par la cohérence naturelle autant en termes physiques que spirituels. Pour cela veillons bien à ce que nous puissions accorder la primeur d’un dépouillement fait avec discernement, d’un appel d’apprendre quitte à ce que nous croyons indétrônable soit remis en question car il se loge souvent un élargissement quand nous y prêtons un regard attentif. L’égoïsme sain c’est vivre ensemble avec compassion.
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