Que se passerait-il si nous vivions sans douleur ?
De prime abord, l’idée d’une vie sans douleur peut paraître séduisante. Si nous pouvions éviter de souffrir à chaque période de règles, lors de l’accouchement, ou bien lorsque nous tombons bêtement dans la rue, nous signerons sans trop d’hésitation, n’est-ce pas ? Sans parler de la douleur morale et émotionnelle que l’on va ressentir de temps à autre au cours de notre existence : rupture amoureuse, deuil, licenciement… Les causes de souffrance émotionnelles sont nombreuses. Mais alors, que se passerait-il si nous vivions sans douleur ? Cette nouvelle vie sans douleur aucune serait-elle vraiment enviable ? Devons-nous vraiment courir après l’antidote anti-douleur ? La réponse se trouve dans notre article. N’hésitez pas à nous fait part de vos impressions et remarques en commentaire. Ce sujet passionnant digne d’un devoir de philosophie est susceptible de faire l’objet de nombreux débats, et nous adorons ça !
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Que se passerait-il si nous vivions sans douleur ? Comprendre l’origine de la douleur
Avant de vous poser la question suivante : que se passerait-il si nous vivions sans douleur ? Il faut au préalable tenter de comprendre à quoi sert la douleur. Juste à nous faire mal et nous embêter ? Non. La douleur n’existe que pour alerter l’esprit que le corps risque d’être gravement endommagé. La douleur physique n’est qu’une simple boucle de rétroaction. Sans cela, vous pouvez ouvrir votre jambe, ne jamais la remarquer et saigner.
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Si notre système nerveux transmet à notre cerveau l’information de la douleur, c’est précisément pour nous avertir d’un danger potentiel. Sans douleur physique, nous pourrions tout simplement mourir.
Imaginez cette situation improbable : une crise d’appendicite se déclenche au sein de votre organisme, mais vous ne ressentez aucune douleur. Vous continuez de vivre normalement, vous ne consultez pas de médecin, puisque vous ne ressentez aucun symptôme physique. Néanmoins, votre appendicite est bel et bien réelle, et avec les jours qui passent, elle se transforme en péritonite. Imaginez l’issue dramatique à laquelle nous devrions faire face, si notre corps ne nous avait pas averti par le biais de la douleur physique ?
Découvrez ici : Douleurs et état émotionnel : comprendre le lien.
Et la douleur morale dans tout ça ?
La douleur émotionnelle est elle aussi nécessaire, même si c’est sans doute plus difficile à admettre. On imagine en effet facilement une vie faite d’une succession de bonheurs et de bonnes nouvelles, une vie sans chagrin ni déconvenue. Non seulement notre vie serait fade, mais nous ne pourrions pas évoluer, surmonter certaines étapes de notre vie avec brio.
À l’instar de la douleur physique, la douleur émotionnelle est une prise de conscience très puissante d’une situation sociale ou émotionnelle, toxique ou dangereuse. Sans être capable de le ressentir, une personne peut se retrouver dans de mauvaises relations ou interagir avec des personnes dangereuses, ce qui pourrait entraîner une fin fatale. La douleur est la base de l’instinct de survie. Après avoir compris la douleur, on apprend à avoir peur parce que la douleur… eh bien… la douleur fait mal.
La douleur, ou plus important encore, la peur de la douleur sont le fondement de l’instinct de survie. Sans douleur, les chances de survivre diminuent considérablement.
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