XIII | La Carte de la Mort dans le Tarot de Marseille
La carte de la Mort dans le Tarot de Marseille est un squelette vêtu d’une armure noire monté sur un cheval blanc. Il porte une bannière avec un drapeau noir et une rose blanche.
Aux jambes du cheval succombe un roi, en face, un membre du clergé à ses mains en prière, et son bâton est tombé sur le sol. Une femme vêtue de blanc est à genoux, prosternée, et éloigne son regard. Plus près du cheval, il y a un enfant, sur ses genoux, offrant une fleur blanche à la mort.
Au large une rivière où passe un bateau. Au loin, un soleil qui émerge entre deux tours qui montrent un chemin et une ville.
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Sens de la Mort dans le Tarot de Marseille
Aussi connue comme la carte sans nom, la carte de la Mort dans le Tarot de Marseille est une des plus craintes et mal comprises du Tarot. La mort est cependant, une carte puissante et très révélatrice. La mort est essentiellement une carte de nettoyage et de choix, qui nous montre que rien n’est à l’abri de sa puissance.
La Mort dans le Tarot de Marseille est un nettoyage en profondeur qui permet que de nouvelles choses naissent dans un terrain fertile. La mort n’est pas nécessairement une mort physique, mais un processus de transformation qui nous amène à notre intérieur, pour donner de l’espace à la reconstruction de nous-même. La mort est la purge nécessaire pour la guérison intérieure. Si d’un côté la Mort dans le Tarot de Marseille est un nettoyage en profondeur qui permet que de nouvelles choses naissent dans un terrain fertile, nous apporte un fort défi, elle apporte aussi la libération, exprimée par la rivière où un bateau nous transporte à la rédemption.
Les figures devant la mort définissent la façon dont nous devons l’aborder. Si nous sommes le roi, l’ego dur, la mort nous emporte. Si nous avons des valeurs, telles que le clergé, comprenant et acceptant le changement, nous aurons encore besoin d’abandonner le bâton de la puissance au sol. La jeune fille à genoux se laisse aller, mais pas volontairement, elle est l’ego qui se brise, mais résiste au changement. Mais le bon sens se traduit par l’enfant, l’innocence, l’acceptation du changement avec les yeux ouverts et le sourire sur son visage, sachant que ce ne peut être que bénéfique, offrant ses fleurs, en remerciant sa venue.
- Changement, transformation, fin de cycle, libération consciente, au revoir nécessaire et libération de dépendances.
- Fin douloureuse, peur du changement et peur de la mort.
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